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L'ego et le péché originel

Le péché originel de quoi nous parle-t-on

Au point de vue enseignement spirituel cela n'a aucun intérêt de considérer Adam et Ève comme le premier homme et la première femme ayant engendré l'humanité en les rendant responsables de l'exil de l'homme du Paradis. Rien ne nous permet de vérifier qu'il s'agisse d'un événement qui se serait réellement passé et il est complètement idiot d’y croire sous prétexte de faire acte de foi.

Dans l'inconscient collectif est ancrée la dramaturgie biblique, qui présente Adam et Ève comme chassés du Paradis, le Jardin de l’Éden, pour avoir désobéi à l’interdiction faîte par le Créateur de s’approcher de l’Arbre de la Connaissance. Victime du désir de transgression d’une Ève - le féminin - sensible au tentateur serpent venant se traîner à ses pieds et la séduire pour lui permettre de devenir l’égale du Créateur tout-puissant, Adam - le masculin - est alors chassé sans ménagement avec sa compagne pour expier leur faute sur Terre, le péché originel, en espérant pour toute leur lignée de descendance une éventuelle rédemption à l’heure du Jugement dernier, à condition que ses membres respectent les " Commandements " de bonne conduite édictés, qui ne seront révélés que bien plus tard par Moïse, et l’expiation constante de leur statut de pécheurs éternels à travers le Christ, cet être souffrant sur la Croix d'expiation venue à travers Jésus prendre les péchés de l'Homme en Son Nom.

Inoculée à grande échelle depuis des siècles par le carcan répressif de la théologie de l’Occident religieux, cette fable allégorique de la Chute de l'humain dans la matière terrestre est un cocktail délétère de rébellion, de culpabilité, de châtiment, de souffrance et de rachat. Il correspond à une vision exclusivement patriarcale, masculine, du Vivant. Cette conception du vivant s’est inscrite en arrière-plan de la conscience d’une grande partie de l’humanité, et tout particulièrement les classes défavorisées car non instruites. Pendant deux millénaires, le carcan autoritaire monothéiste religieux a formaté la psyché, avec les conséquences que l’on peut imaginer pour l’être humain dans sa relation à la vie, à lui-même et aux autres : soumission, culpabilité, répression intérieure. L'intention de ses maîtres artificiers, prêtrise comme autorités institutionnelles politiques, était sans équivoque : constituer un gigantesque troupeau de brebis égarées et entretenues dans les méandres de l’ignorance, pour être dirigées par leurs bergers prédateurs asservisseurs. Si en parallèle d'aucuns connaissaient et contestaient l'imposture enseignée, ou plutôt éduquée, ils étaient marginalisés, tancés et opprimés, condamnés à œuvrer dissimulés et cachés

Cet enseignement biblique doit être considéré d'un point de vue intérieur et actuel : Il est intemporel et il s’inscrit dans le passé, le présent ainsi que le futur. L’histoire nous explique de façon « imagée » ce qui se passe en nous à chaque fois que nous ne suivons pas la volonté de Dieu, et que nous dérogeons en quelque sorte au pourquoi nous sommes. Autrement dit à chaque fois que nous nous écartons de l'Amour et de notre nature profonde. Et ce qui se passe en nous, nous n'avons pas besoin d'y croire, nous pouvons le constater, l'expérimenter par une introspection.

Donc soyons clairs, le péché originel ce n'est pas le premier péché dans le temps, ce n’est pas un péché de nos ancêtres que tout être humain doit systématiquement porter en lui. C’est le premier « écart » je préfère ce mot que celui de « péché » en tant qu'origine de tous les autres ; c'est une manière de fonctionner qui est le fondement, la base de tous les autres écarts qui conduisent à une dérive. Chacune de nos actions, paroles, pensées opposées à la volonté de Dieu ou celui qui est l’universel, « Adonaï Elohim » donc de ce que voudrait l'Amour est une conséquence d'une motivation intérieure symbolisée par la tentation du serpent : notre personnalité (symbolisée par Ève), se laisse séduire par un instinct d'appropriation (le serpent qui enserre) et son attention s'oriente alors uniquement sur l'aspect extérieur et matériel des choses (le serpent qui rampe ventre à terre). Dans un tel état d'esprit, elle ne détermine plus ce qui est bien et mal en fonction de l'Amour, mais en fonction de cet instinct de possession ; elle détourne à son compte la connaissance du bien et du mal (Ève mange du fruit de l'arbre de cette connaissance dans l'Éden).

Ce récit nous enseigne que pour ne pas s’écarter, nous devons laisser Dieu déterminer ce qui est bien et mal, c’est-à-dire, nous demander, en tout temps, ce que l'Amour veut et ce qui serait le bien de tous (y compris nous-même, mais pas seulement nous-même). Suivre la Volonté Divine, ne pas pécher, faire d’écart, c’est cela : déterminer ce qui est bien et mal de manière absolue, en fonction du bien ultime, du bonheur de toutes les personnes concernées et non pour satisfaire notre instinct de possession, qu'il s'agisse de possession de biens, de renommée ou de pouvoir.

Car si nous suivons ce serpent, cette conscience qui ne voit les choses qu'en fonction de ce que notre ego va y gagner, nous entraînerons aussi dans cette chute notre dimension spirituelle (symbolisée par Adam), et nous serons chassés du Paradis, c’est-à-dire que nous ne serons plus dans cet état de conscience qui amène le Bonheur grâce au fait qu'il est centré sur l'Amour.

Il ne faudrait pas comprendre ici que notre personnalité humaine, ou que nos instincts, représentés par Ève et le serpent dans cette interprétation, sont mauvais. Tous les aspects de notre être sont des créations de Dieu (comme toutes les créatures du jardin d'Éden) et ne peuvent donc être foncièrement mauvais, mais du fait de notre libre arbitre, ils peuvent tous être utilisés de manière soit constructrice, soit destructrice. Notre travail consiste donc à nous ouvrir à la Grâce Divine afin que tous ces aspects soient peu à peu pénétrés puis dirigés par l'Amour ; alors notre conscience se retrouvera de nouveau dans l'Éden.

Note par rapport à la symbolique de l'homme et de la femme : Saint Augustin a dit : « Ce mot chair est donc employé pour désigner la femme, de même que le mot esprit est quelquefois mis pour désigner le mari. » On peut en déduire que cela marche aussi dans l'autre sens : femme pour désigner chair et homme pour désigner esprit. On retrouve aussi ce symbolisme dans l'interprétation du Cantique des Cantiques par les mystiques chrétiens : la fiancée (féminine) est notre personnalité, qui doit s'unir à son bien aimé Divin (masculin). Ainsi la femme représente notre personnalité humaine, (la chair dans le langage chrétien) tandis que l'homme est en rapport avec notre partie spirituelle, reliée à Dieu. On pourrait dire que la femme chair est la conscience locale de l’être humain, tandis que l’homme est le côté spirituel, soit la conscience non locale de l’être humain. C’est pourquoi aussi on retrouve dans la Bible la métaphore que la femme doit obéir à l'homme, c’est-à-dire que notre personnalité, notre chair, doit obéir à notre esprit, autrement dit notre conscience locale doit être soumise à la conscience non locale (même si cela a parfois été pris au pied de la lettre par certains que cela devait arranger…).

L'ego est notre fonctionnement « primaire » c’est la façon de fonctionner de notre conscience locale « chair ou côté féminin » non connecté à la conscience non local ou conscience universelle appelée Dieu ou Adonaï Elohim et cette façon d’agir dans laquelle notre ego dirige seule ou de façon autonome si je puis dire notre conscience locale (être de chair) nous conduit à faire des écarts et ainsi construire notre propre souffrance. Le comprendre, c'est la clé d'une approche spirituelle !

L'ego est le " moi je ", il est ce sentiment d'exister en tant qu’individu indépendant avec les relations qui dérivent de cette impression.

L'expérience d'ego est de vivre non connecté avec la volonté Divine la conscience non locale toute perception par rapport à cet objet observateur sujet.

L'ego a une appétence fondamentale : un désir d'existence et de plaisir, qui se traduit en pulsions de possession, de rejet et d'indifférence. L’Ego nous écarte de la compassion et de l’Amour. Ce fonctionnement se manifeste ainsi par des attitudes passionnelles d'attraction, de répulsion ou d'indifférence, et même parfois d’agressivité, développées face aux personnes, aux choses, ou aux situations auxquelles l'ego est confronté : " je " veux ce qui est bon, " je " ne veux pas ce qui est mauvais, " je " ne veux pas être exposé à ce qui m'est indifférent. Ces appétits de l'ego le font s'engager dans toutes sortes de luttes pour obtenir ce qui lui est agréable et éviter ce qui lui est désagréable.

Malheureusement et paradoxalement, au lieu d'aboutir à ses fins, sa lutte lui crée des désagréments, conditionnements et souffrances ! Ce fonctionnement de l'ego est notre conditionnement habituel dans lequel nous construisons notre propre souffrance.

Qu'est-ce que l'ego ?

Fondamentalement, l'ego n'est rien qu'une impression : ce sentiment que l'on a " d'être " et " d'avoir " un ego ne repose sur rien, c'est simplement une illusion. En effet, l'ego n'est pas " quelque chose " qui aurait une existence indépendante et autonome, c'est un processus dynamique qui, dans son fonctionnement, produit le sentiment d'individualité. C'est pourquoi l'ego est dit " vide d'existence propre " : cette impression n'existe que dans la combinaison des facteurs interdépendants qui la constituent. Mal équilibré ou géré, cet ego peut vite se transformer en individualisme, narcissisme et en manque d’humilité. Notre ego peut être un véritable handicap et frein dans notre marche spirituelle, Dieu ayant horreur des orgueilleux.

Aujourd’hui, le développement personnel s’est infiltré dans les sermons de nos églises et nous entendons beaucoup parler de destinée. « Vous devez rentrer dans votre destinée. Soyez ambitieux. Vous n’êtes pas n’importe qui. Vous êtes appelés au succès. Emparez-vous des promesses que Dieu a pour votre vie » répètent les pasteurs dans certaines églises, sans pour autant distinguer précisément nos projets et la volonté du Père c’est-à-dire Dieu. Or, nos ambitions personnelles ne sont pas nécessairement en désaccord ou en accord avec ce que Dieu veut pour nous. Beaucoup se précipitent ainsi dans des voies en pensant avoir l’accord de Dieu alors que Dieu ne nous demande pas obligatoirement cela. Beaucoup pensent être là où Dieu veut qu’ils soient, et faire la volonté de Dieu alors qu’ils se trouvent et qu’ils ne font que leur propre volonté. La volonté de Dieu ne réside pas à ce que j’accomplis une mission bien précise qu’il voudrait m’attribuer dans un lieu déterminé, mais sa volonté réside dans le fait du comment, c’est-à-dire mes occupations et ma façon de vivre, mes actions, mes relations avec les autres êtres humains renvoient-elles l’image de son Fils (ou d’un Fils) bref est-ce que je me comporte comme Jésus ou comme un Christ, et c’est cela faire la volonté du Père, autrement dit de Dieu. Pour le reste Dieu me laisse libre de mes choix. Beaucoup pensent être appelés à travailler dans un domaine qui les passionne et faire ainsi la volonté de Dieu, alors que pour Dieu cela lui est indifférent. J’entends souvent des jeunes (souvent formatés dans les églises fondamentalistes) dirent qu’ils veulent parcourir le monde en particulier, l’Afrique ou l’Asie, être médecin, infirmier ou infirmière, ou autre  travailleur sociaux, et être missionnaire ! Très bien dis-je c’est un bon choix, mais quand ils ajoutent je sais que Dieu me le demande et me donne cette mission, alors là je dis ils n’ont rien compris, et ce qu’ils s’apprêtent à faire et dangereux. Pourquoi ? Parce que cela n’est fait que pour satisfaire leur ego. Dieu ne leur demande qu’une chose c’est de se comporter comme son Fils Jésus. Lorsque l’on entreprend quelque chose, que l’on fait un choix ou que l’on se lance dans un projet, nous devons nous préoccuper d’une seule chose : puis-je le faire, et agir en respectant la volonté de Dieu, c’est-à-dire agir tout en restant l’image de Jésus. Autrement dit Jésus aurait-il pu agir comme je m’apprête à le faire. Il faut toujours chercher à savoir si ce que nous faisons, Jésus aurait agi ainsi et non pas ai-je le feu vert de Dieu, ou est-ce que Dieu me mission pour faire ceci ou cela. Ne mettons donc pas l’étiquette « Dieu veut que je fasse ceci pour lui » sur les désirs de notre ego.

L’ego est un système de pensée qui est fondé sur la peur, le manque et la séparation. L’ego est une entité qui n’existe pas réellement car aucun opposé au bonheur n’est réel bien que nous le croyions. Toutefois il faut le nommé pour le comprendre. Parler de l’ego n’est possible que pour un esprit placé encore sous son joug. Dès lors qu’on le transcende, nous nous en souvenons comme étant qu’une illusion temporaire montrant notre besoin d’autonomie.

Cet enseignement est basé sur un système de pensée non-dualiste et ne peut être qu’abordé difficilement par un non éveillé et donc celui-ci ne peut pas être compris ou appréhendé par tout le monde. Cet enseignement ne constitue pas une Vérité mais une façon de voir tiré de certaines prises de conscience, expériences spirituelles, étude et travail personnel.

D’où vient l’ego ?

Peut-on dire qu’il vient du Jardin d’Éden ? Autrement dit : ce conte du livre de la Genèse nous parlerait-il de l’apparition de l’ego chez l’être humain ?

D’abord sachons que parler de l’ego, c’est crédibiliser son existence. Cela pose déjà problème. Toutefois, pour pouvoir l’analyser, il faut adopter un point de vue lui accordant de la valeur.

À l’origine, il y avait Le Tout. Rien ne peut pas être cela, ça ne se peut pas. Ce Tout peut s’appeler « La Présence, l’Être, Dieu, Le Divin la conscience universelle, etc. » À un moment donné, une pensée surgit dans le Tout, une petite partie a eu envie d’être reconnue comme étant une individualité, une entité unique. Cette partie a donc suivi son propre chemin mais il a fallu qu’elle prenne appuie sur un système de pensée individuel inexact qui est l’ego.

L’ego est créé sur l’idée d’une séparation originelle bien que celle-ci ne soit pas réelle. Cette séparation est illusion. Dès lors que ce choix a été fait, qui d’ailleurs est fait à chaque fois que nous choisissons l’ego, nous avons commencé à douter et à culpabiliser de s’être éloigné. L’ego, fondé sur le manque et la peur, nous informe que nous devons absolument nous protéger de La Source, de Dieu car si nous revenions à cette Source, nous serions punis pour s’en être éloigné. Cette peur est celle qui cache toutes les autres. La culpabilité a donc pris possession de notre esprit. Nous sommes tout coupables ! De quoi ? D’être séparé de Dieu répond le religieux le Pharisien. Jésus lui dit NON nous pouvons retourner au Père, le Père et moi ne faisons qu’un. Dieu est AMOUR. Mais notre plus grande peur celle de notre subconscient, est l’Amour que Dieu a pour nous, et que Jésus nous révèle, car cela marque la fin du système de pensée de l’ego puisqu’il est basé sur le manque, la perte et que l’Amour de Dieu est Complet et Parfait. Jésus a été crucifié parce qu’il représentait cet Amour, il l’a symbolisé, l’ego a donc dû tuer son bourreau il n’avait pas d’autre choix pour continuer à diriger l’humain séparé de Dieu.

L’ego est donc construit sur l’idée que Dieu puise nous punir pour s’être éloigné, sur l’idée que nous avons une Épée Damoclès au-dessus de notre tête, que nous allons subir le jugement dernie. Néanmoins, tout ceci est un rêve, ce n'est qu'une illusion. Nous fuyons alors ce que nous sommes réellement part un tas de mécanismes de défenses, de fuite, de conditionnement, de croyances en projetant toute notre culpabilité à l’extérieur et donc éviter de la voir en nous. Le système de l’ego s’outille par la projection.

Annulation de la Séparation

Dieu, étant un Père Aimant, il a choisi de nous laisser libre de faire notre expérience d’individualité. Toutefois, il a placé dans l’Esprit de ses enfants (nous) un moyen pour que nous nous rappelions de Lui et de Notre Royaume durant notre voyage obscur. La Source a donc établie un lien entre Elle et Nous, qui annule donc l’idée de la séparation en la défaisant. Ce lien a été révéllé par Jésus-Christ, s’opérant entre soi et Soi et qui s’appelle le Saint-Esprit. Toute guérison spirituelle a lieu dès lors que nous, reconnectons notre conscience locale à la conscience non locale, par l’action du Saint-Esprit. Et je suis convaincu que le Saint-Esprit n’est pas réservé aux seuls Chrétiens mais il peut agir chez tous les humains tant soit peu qu’ils ont un certain degré de spiritualité.

Rester en surface ne suffit pas, il faut (pour un chrétien) approfondir et s’approprier par l’expérience, les enseignements de Jésus-Christ au travers les évangiles. Ce fameux Saint-Esprit ne peut pas être vu, mais ressenti. Il est ce sentiment de plénitude, de Joie, de bien-être que l’on ressent au cours de notre vie. Il est cette petite voix dans notre tête qui nous présente une belle destination, une direction bienfaitrice. Il est ce guide personnel et intime qu’on ressent tous au moins une fois dans notre vie.

Ce guide intérieur prend la forme qui nous convient. Qu’on parle d’Anges, de Guides ou autre, il s’agit simplement de l’Extension de La Présence de Dieu qui se cloisonne dans une forme pour interagir avec nous et nous délivrer Son Message. Son Message varie en surface mais le fond est toujours le même. Tout enseignement spirituel possède un chemin différent dans les pratiques et les théories mais tous conduisent au même endroit, l’Unité Intérieure. Le Paradis et l’Enfer sont deux illusions marquant un état d’esprit, un état de conscience, ils ne sont pas un lieu car « ou» ne signifie rien dans l’absolu, il ne peut y avoir de choix dans "le tout" de l’absolu. Le paradis peut être la continuité de l’existence dans l’absolu de la conscience local que l’on peut appeler « âme » le retour en quelque sorte dans la conscience de Dieu « conscience non local. L’enfer quant à lui correspondrait à un non-être une forme d’effacement définitif de cette conscience local « inutile » pour la conscience de Dieu.

Réorienter l’ego

Le but n’est pas de supprimer l’ego, car vouloir cela revient à crédibiliser son existence et ne fait que renforcer l’idée d’attaque. Vu qu’on ne peut pas éliminer ce qui n’existe pas, autant chercher une aiguille dans une botte de foin, vous aurez sûrement plus de chance. L’ego est un aspect de notre Esprit, une décision prise sous la croyance du manque. Au travers mon travail personnel, je me rends compte qu’on en vient toujours à la même difficulté. Peu importe le mal-être présent, je m’aperçois qu’il n’y a qu’un seul problème parce qu’il n’y a qu’un seul besoin et donc qu’un seul manque. Et cet unique manque, prenant des allures différentes, est le manque de La Présence en nous, qui nous Inspire si on l’acceptait. C’est un véritable délire de croire être divisé du Tout.

On invite donc, sans injonction, tout en douceur à amener l’ego vers une cause plus noble que celle qu’il pense être la sienne. Sa plus grande peur est la croyance de perdre son autonomie, car il a fait de Dieu, du Créateur, son pire bourreau parce que l’Amour est si grand, qu’il lui fait peur. Vous n’imaginez pas à quel point vous pouvez avoir peur de Dieu, avant que vous, vous rendiez compte à quel point vous vous êtes installé dans une folie incroyablement cauchemardesque. En fait vous avez peur de tout ce dont vous avez réellement besoin.

Le Corps

Le corps est un moyen de communication par lequel l’Esprit véhicule Son Message, il n’est pas une fin comme l’ego le veut. Il est donc un moyen par lequel l’âme vient guérir et défaire ce qu’elle croit avoir fait. Dans l’Éternel, guérir n’est pas possible car cela voudrait dire que souffrance existe. Si souffrance existe, l’Éternel ne peut pas être car l’idée de souffrir provient de la croyance d’être séparé de Dieu et donc hors de l’Éternel qui est l’héritage pour le Fils. L’âme possède la fonction au Ciel de Créer (qui est l’extension) et sur terre de guérir car la guérison a besoin du temps et de la souffrance sous une forme expérimentale. Il est très important de chérir en conscience notre corps. Le but est d’incarner la Lumière et de spiritualiser la Matière en ayant réellement conscience que ceci n’est pas le vrai monde, mais une illusion temporaire. Rejeter le corps est insane et presque impossible et ce n’est pas la fuite qui nous rapprochera de Dieu. Il faut accueillir ce qui Est.

Et le mental dans tout ça ?

Pour notre mental, tout cela ne veut rien dire parce qu’il n’est pas programmé pour comprendre quelque chose qui ne s’analyse pas mais qui se vit, tout simplement. Notre mental est un outil merveilleux qui nous permet de comprendre, de rechercher, d’analyser, de trouver des solutions. Orienté au service de l’ego, il devient le diable car étant dans le monde illusoire, il possède lui aussi une polarité. C’est pour cela, qu’il faut le domestiquer, lui apprendre, l’éduquer comme un enfant à ne voir que le positif. Voir que le positif ne veut pas dire fuir ! Mais simplement modifier la perception que l’on a de nous-même et des situations « par l’action du Saint-Esprit », Qui, avec Sa Lumière qui est le souvenir de Dieu, défait les croyances de l’ego en nous réalignant à notre Lumière, à notre réserve de bien-être.

Marche à suivre proposée.

L’idée est de tourner notre ego et notre mental vers Dieu, Le Divin en corrigeant toutes les perceptions, les projections présentes.

1. Je ne suis pas un corps mais je l’investis

Nier le corps est impossible, et cela peut être une forme de déni. Le but n’est pas de tout faire pour s’en détacher, mais plutôt de comprendre qu’il est une illusion temporairement réelle à un but expérimental. Il ne faut pas rejeter nos expériences corporelles mais avoir conscience qu’il s’agit d’une étude, d’une expérience prenant une forme dans la matière. Le corps n’est pas une fin, mais un moyen de communication par lequel l’Esprit véhicule Son Message aux esprits encore endormis dans la matière.

Réinvestir son corps permet alors d’offrir à l’Esprit un logis propre et sain dans lequel il pourra convenablement faire rayonner Sa Lumière et corriger les mal perceptions, nos cauchemars. Incarner La Lumière fait partie d’un processus spirituel permettant de Diviniser la Matière et avoir conscience que tout est Spirituel contrairement à ce que la religion dit : « la matière c'est la division  » parce que son fondement est dualiste et inexact. Nous avons le choix de la voir comme profane ou sacrée. Mais l’une d’entre eux démontre simplement le but de l’ego et autant voir le verre à moitié plein.

2. Tout ce que je vis, j’en suis responsable

L’ego qui projette, trouvera toujours le moyen de vous faire douter de sa responsabilité de manière à ne surtout pas voir sa propre fausseté et son propre délire. L’ego fuit ce qu’il croit être et en cela est tout son paradoxe. Être responsable est très dur à assumer dans certaines situations où l’on est victime d’un acte quelconque. Victime-bourreau-sauveur est un triangle de l’ego puisque l’attaque n’est possible que depuis son point de vue étroit. L’âme expérimente des facettes et si elle a besoin de se retrouver dans une situation horrible pour le mental, elle le fera car elle sait que : « Rien de réel ne peut être menacé, rien d’irréel n’existe. En cela réside la paix de Dieu ».

Toute situation est Saine si on accepte de la voir avec le regard du cœur et en y mettant du sens. Mettre du sens est tout le but d’une vie spirituelle car cela permet d’approfondir et de comprendre. Je peux dire que je ne suis pas consciemment responsable de ce que je vis, mais je suis par contre responsable de comment je le vis.

3. Tout ce que je vois, ne signifie rien

Vivant un rêve, tout notre monde est subjectif et ne constitue donc pas la vérité. Nous faisons tous le même rêve mais sous un angle de vue différent. Nous voyons tout le même oiseau mais ne le regardons pas de la même façon.

Percevoir le monde réel c’est se percevoir d’abord soi-même comme partie de la Filialité, de Dieu. Le monde que l’on voit n’est que le reflet de notre profondeur, de notre intérieur et le monde semble souvent changer quand on change. Nous sommes tous ici dans un but commun car nous sommes un seul et même Être. Nier cela, c’est nier notre Nature remplie de la Joie de Dieu et de Son Amour puisque Dieu ne donne à son Fils que ce qu’Il Est puisque en cela est Sa Création.

Le but "du jeu" n’est pas de changer le monde mais bien de changer notre regard sur le monde, car c’est en modifiant notre perception, que le rêve change petit à petit jusqu’à notre réveil.

Résumé

L’ego est donc un système de pensée qui rejette l’Unité de Dieu parce qu’il souhaite être indépendant. Observez votre vie et votre quotidien, tout prouve cela. Toutefois, sachant que le temps n’existe pas qu’il est lui aussi une illusion, notre véritable Nature et Dieu ne souhaitent pas nous bousculer et nous laissent le temps que nous avons besoin pour nous rendre compte de notre délire parce qu’Il sait que tout cela est faux. Dieu ne veut pas être seul dans Sa Paix et dans Sa Joie qu’il nous offre, mais sachant que nous ne sommes jamais partis, il attend simplement que nous nous réveillions dans Le Christ.

S’identifier à l’ego est un choix que nous faisons tous les jours lorsque nous choisissons de voir le Profane à la place du Sacré, lorsqu’on définit quelqu’un par ses fautes du passé et que donc on choisit de voir la souffrance.

Se guérir c’est pardonner l’image qu’on a de l’autre car nous sommes tous Un en Dieu. Ne voir que le Présent, permets d’éliminer le passé sur lequel l’ego se base et en pardonnant les fautes du passé commises par la peur, on guérit l’autre car on lui rend son Pouvoir Créateur, de ce fait nous nous pardonnons nous-même.

Le but d’une vie est d’être heureux et d’accompagner le processus de changement de perception du mieux que l’on puisse. Libérez-vous des missions de vie que l’ego cherche à vous faire croire, libérez-vous des attaches et des étiquettes cloisonnant votre esprit Illimité.

Vous êtes bien plus que cela.

 

D.D et D.R

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