L’arbre de l’ambiguïté

On s’interroge souvent sur la nature de l’Arbre dont il est interdit d’en manger le fruit. Jésus se servira lui aussi de l’image de l’arbre comme synonyme de « maître d’enseignement » que l’on reconnaîtra à ses fruits. (Matthieu ch 7 V 15 & 16) : « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? » On ne peut comprendre son rôle et sa fonction qu’en recourant aux catégories archaïques du sacré, du tabou et du mana. Dans notre mythe, cet Arbre est en fait un arbre sacré et « tabou ». Dans toutes les civilisations anciennes, il y avait en effet des lieux, des montagnes, des arbres qui étaient « tabous ». Accessibles aux seuls initiés. Pour la mentalité archaïque, tout ce qui est sacré est tabou. Transgresser un tabou, même sans en avoir conscience, suscite une impureté et une souillure qui peuvent rendre malade et même faire mourir. L’Arbre de notre mythe peut, semble-t-il, être considéré comme un héritage du totémisme des religions archaïques. Il n’y a rien d’étonnant puisque celui-ci est inspiré d’une culture bien plus ancienne que celle des Hébreux et séjournant en Mésopotamie il s’agit de la civilisation sumérienne. (Fin du IV millénaire av. J.-C. et durant le III millénaire av. J.-C). En cela, les Sumériens, et la civilisation Sumérienne ne sont pas sémitiques, et le sumérien semble être la plus ancienne langue écrite connue, sous une forme d'écriture appelée le cunéiforme, voire la plus ancienne langue connue. Dans les civilisations reculées, les totems peuvent avoir été des animaux comme le serpent, mais aussi des plantes comme des arbres. Nous les retrouvons sous forme de traces dans le mythe étudier. Les membres du groupe qui relève de ce totem sont soumis à l’obligation sacrée – dont la violation entraîne un châtiment automatique – de ne pas tuer ou détruire leur totem, de s’abstenir d’en manger ou d’en jouir de quelque manière que ce soit sens en être initié. On retrouve tous ces composantes dans notre récit.

L’Arbre de la connaissance de l’ambiguïté est tabou, parce que son fruit détient du mana, c’est-à-dire une puissance et un pouvoir quasiment magique et surnaturel. Le mana du fruit de l’Arbre permet d’acquérir des aptitudes considérées comme « divines ». Et pourtant, bien qu’il soit encore tabou, pour eux qui ne sont pas initiés, Adam et Ève vont s’emparer du fruit de l’Arbre. On suppose souvent qu’en mangeant ce fruit, ils découvrent la différence entre « le bien et le mal » et apprennent qu’il est « mal » de vivre nu, sans cacher ses organes sexuels. Mais, s’il en était ainsi, on ne comprend pas pourquoi il est interdit de manger de ce fruit d’une connaissance précieuse pour diriger sas vie. Acquérir le sens de la pudeur et de la distinction entre le bien et le mal ne semble en effet pas une faute ! Mais il ne s’agit pas comme nous l’avons vu de l’arbre de la connaissance du bien et du mal mais celui de la connaissance du bien et mal ce qui n’est pas la même chose car en hébreu Bien et mal mélangé c’est un poison c’est tenir une attitude ambiguë. En fait en mangeant le fruit de l’Arbre tabou, Adam et Ève vont s’emparer d’aptitudes que seuls possèdent les elohim (autrement dit les dieux qui ont goûté à tous les arbres qui ont donc la connaissance) et qui auraient dû rester leur privilège exclusif tant que l’être humain ne s’était perfectionné dans le jardin en mangeant de toutes les autres connaissances.

Cette mention des élohim surprend. Elle montre que le récit biblique conserve des traces de polythéisme et qu’il est d’origine préjudaïque. Mais même le « monothéisme » juif a continué à professer l’existence des élohim.

  Les élohim (les dieux) ont d’abord été des « esprits », c’est-à-dire des forces, extérieures et indépendantes par rapport au monde, qui s’incarnaient à l’occasion, dans un objet, un phénomène naturel, un être vivant. C’est encore le cas dans une partie du christianisme. En effet, certains croient encore à la « procession », ou à la tentation du malin (du diable ou de Satan), et ils n’hésitent pas à prétendre que c’est ici Satan qui : incarné dans le serpent de ce récit, conduit le couple à commettre le péché originel. En fait, les élohim sont des êtres de mana pur. Plus tardivement, ils ont été considérés comme des anges ou des dieux. Après l’apparition du monothéisme juif, ces élohim forment la cour de Yavhé, le Dieu unique. En principe, ils lui sont soumis, mais ils conservent néanmoins une forme d’autonomie.

  Donc, en s’appropriant le mana du fruit de l’Arbre tabou, Adam et Ève vont pouvoir devenir « comme des élohim » et acquérir ce qui les caractérise sans en avoir les compétences. De fait, lorsque le Serpent incite Adam et Ève à manger le fruit de l’Arbre de l’ambiguïté, il leur dit « Le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous deviendrez comme des élohim connaissant le bien et mal. » (Gn 3,4) Et ensuite, après qu’Adam et Ève ont mangé le fruit de l’Arbre, « l’Éternel Dieu dit : voici, l’homme est devenu comme l’un d’entre nous (c’est-à-dire comme l’un des élohim) pour ce qui est de la connaissance du bien et mal. » (Gn 3,20)

  De même, d’autres mythes, dont certains ont pu influencer l’élaboration du mythe biblique, rapportent que certains héros légendaires ont acquis des pouvoirs réservés aux dieux. L’Épopée de Gilgamesh, la première version connue a été rédigée en akkadien dans la Babylonie du XVIII au XVII siècle av. J.-C. Écrite en caractères cunéiformes sur des tablettes d’argile, elle relate les aventures de Gilgamesh, roi d'Uruk, peut-être un personnage ayant une réalité historique, mais en tout cas une figure héroïque, et aussi une des divinités infernales de la Mésopotamie ancienne. (ce récit a fortement influencé le récit biblique) relate, par exemple, que son héros, Gilgamesh, a voulu lui aussi conquérir l’une des prérogatives des dieux, l’immortalité.

  Donc, deux questions se posent : que signifie « devenir comme des élohim » et qu’est-ce que cette « connaissance du bien et mal » à laquelle Adam et Ève peuvent accéder en devenant « comme des élohim » ?

Pour pouvoir répondre à ces questions, il faut d’abord dire un mot sur le sens, l’objectif et l’enjeu du mythe d’Adam et Ève.

Dans ce récit, il y a deux moments : celui où Adam et Ève sont dans le Jardin d’Éden et celui où ils sont expulsés dans notre monde, à l’Est d’Éden. C’est à ce moment-là, et à ce moment-là seulement, qu’ils deviennent des êtres humains à part entière, avec ses caractéristiques propres, est apparu sur cette terre. Il relate, à sa manière, le processus de l’engendrement de l’homo sapiens-sapiens, l’homme conscient de sa conscience. Il décrit ce processus comme une gestation (comparable à celle d’un « embryon » dans le ventre de sa mère), et celle-ci a lieu dans le « giron » du Jardin d’Éden, qui peut être vu comme le « giron » de Dieu lui-même, Dieu étant le géniteur d’Adam et Ève. De fait, de nombreux mythes archaïques du Proche Orient ancien décrivent la gestation et l’évolution de l’homme, ou plutôt du pré-homme, avant qu’il ne naisse en ce monde et ils le font en transposant au début du temps l’idée qu’ils se font de l’évolution de l’enfant depuis sa conception jusqu’à l’âge adulte.

Pour la mentalité archaïque, avant l’apparition de l’homme, il n’y avait que les élohim (les dieux) et les animaux. De fait, au début de leur « gestation » dans le Jardin d’Éden, Adam et Ève ne sont pas des êtres humains à proprement parler ; ils sont à la fois « comme des élohim » et « comme des animaux ». Ils n’ont que des caractéristiques « divines » et « animales ». Ils bénéficient de l’Arbre de vie (que l’on peut voir comme un cordon ombilical qui les relie au giron de Yahvé élohim) et de tous les autres arbres à connaître du jardin sciences, médecine, philosophie etc., de ce fait, tout comme les élohim, ils jouissent d’une vie immortelle et éternelle. Tout comme les animaux avec lesquels Adam a d’abord vécu un compagnonnage très proche (Gn 2,20), ils vivent nus et sans en avoir honte (Gn 2,25). En revanche, dans un premier temps, ils ne possèdent pas l’aptitude à l’ambiguïté, qui, à la différence de l’immortalité, est exclusivement réservée aux élohim.

Mais, par la suite, ils vont s’emparer de cette prérogative taboue qui leur était interdite sans toutes les autres connaissances. En consommant le fruit de l’arbre de l’interdit et en s’appropriant son mana, ils vont devenir « comme des élohim pour ce qui est de la connaissance du bien et mal ». Adam et Ève seront alors expulsés du Jardin d’Éden ; ils « naîtront » en notre monde ; et à leur « naissance », ils auront l’aptitude à l’ambiguïté ; en revanche, Dieu leur retirera l’accès à l’Arbre de vie et ils cesseront alors de bénéficier de l’immortalité. Ainsi le mythe décrit bien le processus par lequel l’homme est devenu ce qu’il est, avec ses caractéristiques propres : un être ayant l’aptitude à l’être ambigu (ce qui le différencie des animaux et le rapproche des élohim) mais un être soumis à la souffrance et à la mort (ce qui le différencie des élohim et le rapproche des animaux). Ainsi les êtres humains « descendent », pourrait-on dire, à la fois des élohim et des animaux. Ils conjuguent certaines des caractéristiques des élohim et certaines de celles des animaux.

Le mythe biblique relate donc pourquoi l’homme possède l’aptitude à la connaissance, c’est-à-dire à l’intelligence (cf. Gn 3,6) et à la clairvoyance (le Serpent dit à Adam et Ève que leurs y eux « s’ouvriront », Gn 3,4).

Cette aptitude à la « connaissance » est donc l’un des pouvoirs des élohim ; elle peut s’exercer sur tout, autrement dit, pour reprendre l’expression biblique, sur « le bien et mal ». En effet, dans la langue hébraïque, « le bien et mal » est une expression pour caractériser « toutes les choses », « tout ce qui existe » ; et c’est pourquoi il vaudrait mieux écrire « le-bien-et-mal » comme le yin et le yang. Faisant partie intégrante de la philosophie chinoise, le symbole Yin Yang est considéré comme la représentation de la double nature des choses, comme le bien et le mal, le clair et l’obscurité, le positif et le négatif. D'une part, le couple de Yin Yang établit l'ambiguïté subjective. Par exemple, par rapport aux activités intellectuelles qui relèvent de la catégorie du Yang, l'activité sexuelle relève de la catégorie du Yin.

Pour montrer que le couple de ces deux mots caractérise une totalité, la totalité de ce qui existe. Ainsi la « connaissance du bien et mal » ne caractérise pas le sens moral (c’est-à-dire la connaissance de la différence entre le bien et le mal), mais l’aptitude à connaître « de tout ». Précisons qu’en hébreu, il n’existe pas de concept purement abstrait ; la notion abstraite de « totalité » est exprimée par un couple de mots concrets. Ainsi « le bien et le mal » désignent « tout » ; mais le bien et mal désigne aussi ce qui est ambigu.

Lorsque Adam et Ève ont été chassés du Jardin d’Éden, ils ont été privés de l’Arbre de vie qui leur conférait l’immortalité, mais il n’est nullement dit que Dieu leur a retiré la connaissance du bien-et-mal. De fait, on peut considérer que les hommes (les homo sapiens sapiens) cultivent l’ambiguïté et ont bien la connaissance de la conscience. Certes, ils n’ont pas une connaissance totale et infinie, ils ne peuvent pas tout connaître et restent donc dans l’ambigu ; ils ont l’intelligence et la compétence pour s’informer sur tout, juger de tout et avoir des idées sur tout. Ils peuvent, par l’abstraction, épouser le regard des dieux et de Dieu sur l’ensemble de ce qui est et existe. Par le raisonnement et l’intuition, ils peuvent former des concepts et des idées qui rendent compte de l’infini, de l’inconnaissable, de l’au-delà et des absolus.

Tout comme le mythe biblique, bien d’autres mythes appartenant à la culture grecque, arabe, aztèque, indienne, chinoise, relatent que les hommes ont le pouvoir d’accéder aux mystères divins et à la science des dieux ; et, dans ces mythes, l’acquisition de ce pouvoir se fait par la consommation de certains fruits, de drogues et de champignons hallucinogènes. Ainsi, par exemple, un mythe aztèque rapporte qu’un champignon hallucinogène, tout à fait comparable à notre Arbre de la connaissance, permet aux hommes d’acquérir une connaissance surnaturelle ; il est également tabou et gardé par un serpent.

On notera qu’ici le serpent parle d’Élohim donc des dieux et non pas de Yahvé.

L’ordre permet en réalité de le comprendre au moins de deux manières.

Yhavé Elohîms dit:

Chapitre 3 verset 22

 וַיֹּאמֶר יְהוָה אֱלֹהִים, הֵן הָאָדָם הָיָה כְּאַחַד מִמֶּנּוּ, לָדַעַת, טוֹב וָרָע; וְעַתָּה פֶּן-יִשְׁלַח יָדוֹ, וְלָקַח גַּם מֵעֵץ הַחַיִּים, וְאָכַל, וָחַי לְעֹלָם. 

Vayomer Yahvé Elohim hen ha'adam hayah ke'achad mimenu lada'at tov vara ve'ata pen-yishlach yado velakach gam me'Etz haChayim ve'achal vachai le'olam.

Car Élohim sait que du jour où vous en mangerez vos yeux s’ouvriront et vous serez comme Elohîm, connaissant bien et mal. »

« Voici, le terreux était (hayâ) comme l’un de nous pour connaître bien et mal... » (3,22a).

« Voici, le terreux est comme l’un de nous pour connaître le bien et mal.

Maintenant, qu’il ne lance pas sa main, ne prenne aussi de l’arbre de vie, ne mange et vive en pérennité ! »

וַיֹּאמֶר יְהוָה אֱלֹהִים, הֵן הָאָדָם הָיָה כְּאַחַד מִמֶּנּוּ

Vayomer Adonay Elohim:  hen ha'adam hayah ke'a’had mimenou

Yahvé Élime dit: Voici le Terreux était (est devenu)  comme l’un d’entre nous

 לָדַעַת, טוֹב וָרָע

Lada'at tov vara

En ce qui concerne la connaissance du bien et du mal

 וְעַתָּה

ve'atah

Et maintenant

פֶּן-יִשְׁלַח יָדוֹ

pen-yishla’h yado

De peur qu’il n’étende sa main

וְלָקַח גַּם מֵעֵץ הַחַיִּים

Velaka’h gam me'Ets ha’hayim

Et qu’il ne prenne aussi de l’arbre de vie

 וְאָכַל, וָחַי לְעֹלָם

ve'akhal va’hay le'olam

Qu’il en mange et ne vive à jamais

On va apprendre de ce verset que Dieu va empêcher l’homme de prendre de l’arbre de vie parce qu’il avait déjà mangé de l’arbre de la connaissance de bien et mal. Il était intoxiqué par l’ambiguïté du mélange des contraires et que s’il mangeait de l’arbre de vie, il resterait pour l’éternité dans la faute où il était. Ceci dévoile qu’il y avait un ordre : il fallait manger de tous les arbres du jardin, d’abord tous les autres, qu’on ne spécifie pas mais qui donne à l’identité humaine son contenu : nous devenons ce que nous mangeons : l’identité humaine est le résultat d’une distillation par manducation, si j’ose dire, du paysage extérieur. Mais d’abord se nourrir de l’arbre de vie, alors cette connaissance du bien et mal mélangés ne peut pas être nocif au point de mener à la mort, parce qu’on est déjà nourri de la connaissance de vie de l’arbre de vie et qu’on a la force de pouvoir séparer le bien et le mal.

En d’autres termes, la faute a été de manger de la connaissance du bien et mal avant de manger de la connaissance de l’éternité de la vie vraie qui est l’arbre de vie. La faute reste une faute dans l’ordre. Avant de manger de l’arbre de la connaissance, il fallait manger de l’arbre de vie. Qu’a fait le premier homme ? Il a mangé de l’arbre de la connaissance de l’ambiguïté – l’arbre dans lequel la réalité des valeurs est mélangée. Et alors il connaît l’ambiguïté des valeurs au niveau de la réalité, il connaît cela et en est intoxiqué, il n’a que le choc de la mort qui peut l’en guérir.

Dans la société moderne, l’accès à la culture philosophique c’est l’accès à la connaissance du bien et mal mélangés : il faut d’abord avoir accès à la loi des écritures et après la connaissance philosophique n’est pas nocive. Mais en inversant l’ordre, l’accès à la loi des écritures ne peut rien, enfin ne peut pas ce qu’elle aurait pu si elle était avant. Sauf dans des cas très exceptionnels.

Dans l’ordre de la réalité abstraite, il est très facile d’aménager la différence de polarité des valeurs, en bien et en mal. Dans l’abstraction, je contemple les notions des valeurs distinguées, mais dans la réalité tout est mélangé. Voilà que l’homme a accédé à cette connaissance dangereuse.

Il y a une autre lecture qui diffère de celle de la Massoret :

הֵן הָאָדָם הָיָה כְּאַחַד

Hen Ha'Adam Hayah Ke'a’had

Voilà que l’homme est devenu comme l’unique

מִמֶּנּוּ, לָדַעַת, טוֹב וָרָע

Mimenou Lada'at Tov VaRa

C’est de lui-même qu’il tire la connaissance du bien et du mal

C’est ce qui s’appelle en philosophie « l’humanisme » : c’est l’homme qui se prend lui-même comme la mesure des valeurs. Ce n’est pas ici une critique ou un jugement de valeur à l’encontre de l’humanisme. C’est l’homme qui décide où est le bien, où est le mal : la première lecture mène à la seconde. Autant qu’il soit le plus spirituel possible.

C’est-à-dire que si ayant goûté de la connaissance du monde, je ne le connais que dans cette ambiguïté du bien et mal mélangés, alors finalement il ne reste qu’une seule issue : c’est moi qui déciderais comment définir le bien et comment définir le mal. Voilà la réponse à la question.

Les questions d’ignorance résolues par l’érudition

- Les fausses questions qui viennent d’une mauvaise compréhension du sujet. C’est plus difficile il faut arriver à faire comprendre que la question, n’en, n’est pas une, et qu’elle n’existe pas. Cela vient souvent du fait que même ceux qui lisent en hébreu pensent dans une langue « maternelle » français, anglais… qui véhicule des clichés d’une culture non hébraïque faussant la lecture.

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