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Écoutez et faites ce que je dis.

Écoutez et faites ce que je dis.

Ne pas dire seulement Maître, Maître

(Lc 6:46; Mt 7:21)

6:46   ... Pourquoi m'appelez-vous : Maître, Maître, et ne faites-vous pas ce que je dis ?

Les maisons bâties sur la roche ou le sable

(Lc 6:47-49; Mt 7:24-27)

6:47   Quiconque écoute mes paroles et les met en pratique,

6:48   est semblable à une personne qui a bâti sa maison sur la roche ; et la pluie est tombée et les torrents sont arrivés et les vents ont soufflés et ils se sont jetés contre cette maison et elle ne s'est pas écroulée, car ses fondations reposaient sur la roche.

6:49   Et quiconque écoute mes paroles et ne les met pas en pratique est semblable à une personne qui a bâti sa maison sur le sable ; et la pluie est tombée et les torrents sont arrivés et les vents ont soufflé et ils ont battu cette maison, et aussitôt elle s'est écroulée et sa ruine fut totale.

Nous sommes tous les mêmes ! Le verset que nous connaissons le mieux dans la Bible est sans doute : « Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean3.16).Tout ce qui nous rassure s'y trouve : l'amour de Dieu et notre assurance du salut et de la vie éternelle. Mais vous souvenez-vous de Jean 14.15 ? Pour mémoire, Jésus y déclare à Ses disciples : « Si vous M'aimez, vous obéirez à Mes commandements ». Obéissance ne rime pas avec amour, direz-vous ! Il y a deux formes d'obéissance : celle engendrée par la peur et celle produite par un amour inconditionnel.

Un homme vous accoste dans une rue sombre, met un couteau sur votre gorge et vous intime de lui donner votre portefeuille. Vous ne discutez pas et vous obéissez, car votre vie en dépend. C'est la peur qui vous fait obéir. Mais ce n'est pas de cette obéissance-là que veut Jésus. Jésus veut une obéissance amoureuse. Les trois années de ministère de Jésus ont prouvé à Ses disciples qu'Il voulait les servir, pas être servi par eux. Jésus demande un jour trois fois à Pierre : « M'aimes-tu ? » (Jean 21.15,16 & 17). Remarquez ce qu'Il ajoute sur la réponse affirmative de Pierre : « pais mes agneaux » Ainsi, si nous acceptons de paître, pour Jésus, ses agneaux et ses brebis, pour lesquels il est venu dans ce monde et a souffert sur la croix, c’est parce que nous aimons Jésus plus que tout autre.

L'amour de Pierre pour Jésus exigeait son obéissance à s'occuper des brebis du Maître ! Jean va plus loin quand il affirme : « Nous aimons, parce que Lui nous a aimés le premier » (1 Jean 4.19).

Pour L'aimer davantage, nous devons donc revenir à la source de Son amour, en s'occupant des autres. Nous souvenir que nous lui appartenons dorénavant et que sans lui nous ne pouvons rien faire. Comment prouver que nous lui obéissons ?

1- Tout d'abord en mettant en pratique Sa Parole dans notre vie. La lire nous apporte un degré de connaissance. La mettre en pratique chaque jour nous enseigne l'obéissance. Par exemple Jésus nous a dit : « aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent », le faisons-nous vraiment ?

2- En prêtant attention aux directives de l'Esprit. C'est Lui qui vous dirigera dans les chemins qui mènent à la volonté de Dieu. Avant de proclamer : « J'aime Jésus » demandez-vous : « Ma vie quotidienne démontre-t-elle mon obéissance envers Lui ? »

Israël étant un pays de « montagnes et de vallées » (Deut. “11”, 11), il s’y trouve beaucoup de rochers et de pierres qui sont fréquemment mentionnés dans la Bible. Le dictionnaire définit le “roc” comme une masse compacte de pierre dure, le “rocher” étant par contre une masse plus grande de matière minérale dure, formant une éminence généralement abrupte. Dans l’Ancien Testament le roc est utilisé pour désigner d’une manière figurée Dieu en tant que fondement ferme et inébranlable de la foi, par exemple dans le passage bien connu de Deutéronome “32”,“ ”4: « Il est le Rocher, son œuvre est parfaite ; car toutes ses voies sont justice ». Il est le « rocher des siècles » (És. “26”, 4) que les auteurs des psaumes désignent à plusieurs reprises comme leur refuge (cf. Ps. “18”, 2, 31, 46). Dans le Nouveau Testament, le roc ou le rocher est appliqué aussi à Dieu le roc, sur lequel l’homme prudent bâtit sa maison, (Matt. “7”, 24).

Deutéronome  (32 : 3,4 ) : « Car je proclamerai le nom de l’Eternel. Rendez gloire à notre Dieu ! 4  Il est le rocher ; ses œuvres sont parfaites, Car toutes ses voies sont justes… »

Dans le Psaume 18 v.3 David s’adresse à Dieu en ces termes : « Éternel, mon rocher, ma forteresse, mon libérateur ! Mon Dieu, mon rocher, où je trouve un abri ! Mon bouclier, la force qui me sauve, ma haute retraite ! » Dieu est pour lui un refuge.

Le prophète Esaïe (26 : 4) nous exhorte : « Confiez-vous en l’Éternel à perpétuité, Car l’Éternel, l’Éternel est le rocher des siècles. »

Prédication prononcée le 2 octobre 2016, au Temple de l'Étoile à Paris,

par le pasteur Louis Pernot

Après qu’il ait confessé sa foi en disant « tu es le christ, le fils du Dieu vivant », Simon, le disciple, est appelé par Jésus « Pierre », et il lui est dit : « sur cette pierre je bâtirai mon Église ». Le concept de « pierre », de « roc »,ou de « rocher » évoque beaucoup de choses au lecteur de l’Ancien Testament, on pense à tous ces versets, en particulier dans les Psaumes, disant : « qui est le rocher si ce n’est notre Dieu? » (Ps 18 :32), ou « l’Éternel est mon roc » (Ps 18 :3). On pense aussi au rocher frappé par Moïse et d’où sortait de l’eau pour abreuver le peuple mourant de soif dans le désert. Cela fait qu’on peut se demander légitimement ce que la pierre, ou le rocher représente dans l’Ancien Testament pour savoir si sous ce surnom donné à Simon-Pierre il n’y aurait pas quelque chose de plus grand qu’il n’y paraît, voire de divin.

Mais en fait non. Si on cherche dans l’Ancien Testament tous les passages où il est question de pierre ou de rocher, en tant qu’exprimé par le mot grec « petra » (ou « petros » car ce mot à la curiosité en grec de pouvoir être utilisé dans les deux genres), on se rend compte qu’il n’y a rien d’univoque. Certes, la pierre de construction est positive mais ce n’est pas le même mot (« lithos » en grec, et non « petra »).  La pierre-petra, elle, peut être utilisée pour le meilleur ou pour le pire, le plus noble ou le plus trivial. Elle peut être utilisée pour désigner le rocher de Dieu, mais aussi un simple rocher, une pierre sur le chemin, un caillou sur lequel on butte, ou la roche d’une falaise où l’on peut trouver une faille pour se cacher. Ce peut être le rocher de Moïse d’où sort l’eau, mais aussi la pierre qui tombe sur la tête de quelqu’un pour le tuer. La référence à la « pierre » n’est donc pas évidente et semble ne contenir aucun message implicite du point de vue de la théologie biblique. On doit en rester à l’idée que l’apôtre Simon était un homme de personnalité forte, solide et peut-être un peu brute. Il n’y a peut-être en fait rien d’autre à chercher. Si Jésus avait vécu aux États Unis aujourd’hui, il aurait surnommé son ami « Rocky » et voilà tout.

Mais peut-être aussi peut-on garder cette ambiguïté de sens et d’usage du mot « pierre » dans l’Ancien Testament, la pierre pouvant servir autant au bien qu’au mal, parce que précisément l’apôtre Pierre est bien dans cette ambiguïté. Il est le premier à bien confesser sa foi, mais ensuite le premier à dire une énormité en voulant faire renoncer le Christ à assumer sa mission. Il se fait alors traiter de « Satan » par le célèbre « vade retro satanas ». Il est le premier à entrer dans le tombeau du Christ ressuscité, mais aussi il avait celui qui avait renié le Christ à trois reprises.

La pierre dans tous les cas est quelque chose d’extrêmement positif et solide, comme l’apôtre confessant sa foi qui peut être comparée à un roc. La foi est une réalité extrêmement puissante, forte, solide, elle donne une armature, une consistance à une vie, un point d’ancrage inébranlable permettant de résister à tous les assauts de l’existence. C’est une chance inouïe. Mais la foi peut aussi être cause de mal pour les autres, d’intolérance, de violence. Et les événements de l’actualité nous montrent que la foi peut susciter des guerres de religions, des meurtres, et des atrocités absolument terribles. Mais c’est ainsi, une pierre peut servir au bien comme au mal, avec une pierre on peut construire un hôpital, ou la brandir pour tuer quelqu’un en lui éclatant la tête. On peut prendre une pierre pour soulager son frère fatigué et le faire asseoir, mais cette même pierre peut servir à le lapider. Mais le fait qu’il puisse y avoir un mauvais usage de quelque chose ne condamne pas cette chose, c’est juste le signe qu’il y a là une puissance qui peut être mal utilisée.

Ce qui est vrai,  c’est que la foi, la conviction religieuse qui est par définition la conviction la plus profonde qu’ait un individu est quelque chose d’extrêmement fort et puissant. On le voit négativement quand cette foi devient perverse. C’est par la foi que certains sont prêts à tout quitter pour aller faire un djihad hypothétique, et même à mourir dans une action suicide et violente. Mais par la foi également des êtres se consacrent entièrement au service de leur prochain, ou vont aider les plus pauvres à l’autre bout de la terre. Bien sûr, tout le monde n’est pas appelé à cet extrême, mais dans tous les cas, la foi peut transformer des vies, les renouveler, les réorienter d’une manière absolument incroyable. La foi, dans ce sens, ce n’est pas seulement le sentiment religieux, tout le monde n’est pas mystique de nature, mais c’est la conviction intime, l’idéal qui donne sens à ce que l’on veut vivre et à ce que l’on vit. Sans foi, l’existence n’est qu’une chose inconsistante, sans objectif, sans but, sans visée.

Cela peut faire penser que l’essentiel, c’est d’avoir une foi, peu importe qu’on l’habille sous une apparence d’une religion humaine ou d’une autre. On peut dire que peu importe qu’on soit protestant, catholique, bouddhiste, musulman, juif, ou franc-maçon, l’important, c’est d’avoir une foi une armature qui donne sens à sa vie. Sinon on ne construit rien et on ne peut construire sa vie sur du sable qui nous coule entre les mains et qui ne résiste à rien. La vie est quelque chose qui se construit, comme une maison, et la foi donne une maison à notre être. La foi, c’est choisir en quoi l’on fait reposer sa vie, choisir son propre environnement intime, son cadre. C’est faire dépendre son existence de quelque chose qui nous appartient et non pas des événements extérieurs sur lesquels on ne peut rien. La foi comporte donc une part de protection à l’encontre de l’extérieur, et comme celui qui a une maison et qui ne vit pas qu’à l’extérieur, on peut se protéger à l’intérieur. Celui qui n’a aucune foi est totalement exposé aux événements. Il peut être heureux quand tout va bien, mais si le cours du monde devient dur pour lui, il n’a plus de ressource. Habiter dans une foi, c’est comme habiter dans une maison, on peut aller dehors, mais on peut être au chaud quand il fait froid ou s’abriter quand il pleut. Une maison n’est pas forcément une forteresse ni une prison. Dans une maison on peut accueillir des amis, on peut donner du refuge à ceux qui souffrent, on peut y élever des enfants, et partager son intimité avec des frères et des sœurs.

Ainsi en est-il de la foi, une vraie base solide comme un roc pour une existence que l’on veut construire. Et donc oui, il faut construire sa vie sur une foi forte. Il faut s’en donner les moyens et y travailler, y consacrer du temps et de l’énergie. Mais le fait d’avoir une foi forte n’est pas le seul critère, il faut aussi que cette foi soit bonne. Il y a des fois sataniques, destructrices, violentes, haineuses qui font beaucoup de tort aux autres et à celui qui s’y adonne.

C’est en ce sens que le chrétien croit qu’un bon rocher, c’est le Christ, ou tout au moins ce qu’il invite à vivre et qui n’est pas forcément une exclusivité chrétienne. L’Évangile nous invite à construire notre vie sur l’amour, le pardon, le service, la paix, l’humilité, la tendresse et la grâce. Il n’y a pas d’autre chemin de vie que celui-là. C’est « le chemin, la vérité et la vie » comme dit le Christ.

C’est ainsi que Jésus dit : « celui qui croit dans mes paroles et les vit...  il est comme le sage qui construit sa maison sur un rocher ».

Mais il ne suffit pas non plus d’avoir une foi juste, encore faut-il la vivre. C’est ainsi que Pierre fait sa belle confession de foi, c’est bien, et Jésus le lui dit, mais juste après, il est appelé « Satan », parce que cette foi en fait, il n’a pas compris qu’il fallait la vivre concrètement, qu’il fallait être prêt à aller jusqu’au bout, à sacrifier certaines choses pour elle, se sacrifier même. C’est bien de confesser sa foi, d’avoir une bonne visée, une conviction juste, mais Pierre n’en veut pas les conséquences, alors qu’une foi, ça se vit, il faut y mettre du sien, être prêt à se battre pour elle.

C’est le sens certainement de cet enseignement de la  Maison sur le Roc. Ce texte est évidemment parallèle à celui concernant Pierre. Il y est aussi question de roc (avec le même mot grec pour « pierre » : « pétera »), et aussi de construire sur ce roc, cette pierre. Et ce que dit Jésus, c’est que construire sur le roc, c’est d’écouter sa parole... et de la mettre en pratique. En fait le texte original a, plutôt que « mettre en pratique » qui fait un peu moralisateur, « celui qui le fait ». L’enjeu indiqué là n’est pas de croire ou de ne pas croire dans les paroles de Jésus, mais de les vivre concrètement. Le fondement n’est plus seulement la parole ou l’idéal, mais le « faire ». L’Évangile n’est pas juste une conviction quelque part dans notre cerveau, mais une réalité qui doit se vivre. Une foi qui reste purement intellectuelle ne construirait rien, juste des châteaux de sable incapables de nous protéger en cas de difficulté, incapable de nous donner de la chaleur, incapable même de résister au temps ou d’être transmis aux générations suivantes. Qu’est-ce qu’une foi si elle n’est qu’une idéologie ? En quoi nos enfants, ou petits enfants pourraient-ils envie d’y venir si elle ne mène à rien ?

La vérité, et ce que rappellent nos deux textes, c’est que la foi, c’est une dimension qui se construit petit à petit, à partir d’une conviction, et en essayant de la vivre au mieux chaque jour, et chaque jour d’avantage et d’une manière plus élevée.

Il est bien de parler d’amour, de pardon et de service, mais si on ne le vit pas, au moins un peu, cela ne mène à rien d’autre qu’à du contre témoignage. Et une Église qui prêcherait l’amour et l’accueil et qui exclurait ou donnerait des signes d’absence de fraternité ne vaudrait qu’à être balayée par le vent et la vanité de ses propres discours.

Vivre l’Évangile n’est pas seulement bien pour le monde ou notre entourage, c’est en se faisant que nous construisons quelque chose de fort et de durable dans notre vie.

Car en fait, qu’est-il question de construire ?

L’Évangile dit « une maison », mais peut-on préciser ? Bien sûr, on pense à sa vie en général, mais en fait, ce qu’on appelle communément la « maison » dans la tradition juive n’est autre que le Temple de Jérusalem : la maison de l’Éternel, donc pour nous, le lieu de notre relation à Dieu. Or depuis la destruction du Temple et d’après les propos de Jésus, le lieu de cette présence, ce n’est plus une maison de pierre, mais nous-mêmes. Ce Temple, c’est notre foi. :  « Ne savez-vous pas ceci : votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous » dit Paul (1 Cor 6 :19). Et le Christ a dit ailleurs : « là où deux ou trois sont réunis en mon nom je suis au milieu d’eux... » (Matt. 18:20), donc cette fois, le lieu de la présence spirituelle, c’est la communauté, « ecclesia »  en grec, c’est donc l’Église. Ce qui est précisément ce dont Jésus parle à Pierre en lui disant que sur la pierre de sa confession de foi, sera construite l’église. Et c’est donc dans tous ces domaines que l’enjeu de la construction se joue : quand on se contente de bonnes paroles et qu’on ne les vit pas, on détruit l’Église, ou sa propre relation à Dieu, on leur enlève toute consistance et toute raison d’être. La seule Église qui mérite d’avoir sa place dans la société est celle qui essaye de vivre ce qu’elle prêche, et la seule foi qui peut aider est celle qui est vécue concrètement, celle qui s’incarne.

Or trop souvent, nous avons tendance à nous contenter de fonder notre Église ou notre foi sur le sable. Et le « sable », lui, contrairement au « rocher » est un symbole univoque dans l’Ancien Testament. Il y est toujours évoqué pour dire le nombre du peuple des croyants, qui est comme le sable. Et voici en effet un des dangers, c’est de croire que notre foi ou notre Église pourrait se contenter de reposer sur le grand nombre des croyants d’autre fois, sur l’histoire, sur le passé. Or n’est pas un protestant vivant celui qui ne peut que se prévaloir d’avoir des ancêtres déportés sur les galères, mais celui qui a foi en Jésus Christ et qui le vit. Peu importe le nombre de ses ancêtres croyants ou protestants, la solidité de notre foi ne dépend que de nous et de notre relation à Dieu. L’appartenance purement sociologique à un groupe religieux ne se transmet pas au-delà de deux générations et n’aboutit qu’au vide.

Il faut donc sans cesse refonder sa religion, sa foi, et même son Église sur le croire et le vécu. Certes cela peut faire penser à l’ancienne querelle de la foi et des œuvres, mais certes, on sait bien que ce ne sont pas les œuvres qui priment, elles ne peuvent avoir de l’intérêt d’une manière autonome, mais elles sont l’incarnation de la foi, et sans elles le foi meurt.

Mais nous, nous avons un rocher, et c’est le Christ : son enseignement, sa présence : « personne ne peut construire sur un autre fondement que jésus Christ ! » (1Cor 3 :11) . C’est ça l’enracinement fort de toute ma vie, la base de toute Église solide, c’est la source d’eau vive comme dans le désert ainsi que le dit Paul : « 1Frères, je ne veux pas que vous l’ignoriez ; nos pères ont tous été sous la nuée, ils ont tous passé au travers de la mer, 2ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, 3ils ont tous mangé le même aliment spirituel, 4et ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était le Christ » (1 Cor 10 :1ss). De sur rocher qui est le Christ vous pourrez toujours compter, il sera toujours là à vos côtés pour vous donner l’eau dont vous pouvez avoir besoin, même dans le désert. Et sur ce fondement, chacun fait ce qu’il peut pour construire, mais un fondement sans construction ne mène à rien. Heureux celui qui construit une maison solide sur ce fondement, il ne sera pas déçu. « Si vous savez cela, vous êtes heureux, pourvu que vous le mettiez en pratique » (Jean 13:17).

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